T'as quinze ans. Le téléphone sonne. Tu meurt pour la première fois de ta vie. Ton meilleur pote viens d'y passer. Comme ça. Du jour au lendemain. Un camion qui rouler un peu trop vite, un peu trop tard. Et lui, juste la. Puis plus rien. Voila ce qu'on te dit. Tu raccroche et tu t’effondre. T'as quinze ans et t'es déjà entrain de goûter a la mort. Ta mère rentre, pas ton père. Il ne rentres plus les soirs depuis bien longtemps, bien trop longtemps pour que tu puisse arrives a totalement lui pardonner. Tu te tourne vers ta mère parce qu'elle est la seule a être la, depuis toujours et a jamais. Tu te tourne vers elle, tu la serre contre toi et t'as peur comme t'as jamais eu peur. T'es qu'un gosse. T'es qu'un pauvre gamin et malgré tout, tu souffre comme t'as jamais souffert.

On se dit souvent que le temps efface les blessures. C'est faux. Personne n’oublie. Nous continuons juste d'avancer. Et toi c'est ce que tu a fais, t'as tenter comme t'as pus de marcher droit mais, t'y peu rien, comme tout le monde, t'as vaciller. T'étais entrain de pleurer celui que t'aimais depuis toutes ses années. Celui a qui tu n'as jamais pu dire cette vérité qui te ronge depuis que t'es né. Enfin tu crois que sa date depuis que t'as mis un pied sur cette foutu terre. T'as toujours étais comme ça. T'as toujours aimer les mecs d'une manière que peu apprécier et qu'encore moins comprenne. T'as ce poids sur les épaules. Tu chiales mais, tu tente de tenir debout. Un autre soir - quelques mois se sont écoulés – ton père rentre. Tu te blottis dans ses bras. Il te repousse. Il ne l'a pas fait exprès, il pense juste a lui, comme toujours. A son boulot qui l'tue un peu plus chaque jours, qui l’épuise. sauf que ce jour t'avais tellement besoin de lui que ce geste tu n'as jamais vraiment pu l'oublier. De ton coté c'est ça qui te tues, de voir a quel point tu asse au second plan pour ton père dont t'as pourtant tant besoin.

Tu passe une corde autours de ton cou. Et tu fait vaciller le tabouret sur lequel tu t'es poser. T'as mal. Mal comme jamais. Puis la porte s'ouvre et c'est ton père qui te trouve. Il coupe la corde . Tu sais que cette douleur restera a jamais graver en toi. Il te serre contre lui, et il a enfin le courage de pleurer devant toi. Son pauvre fils qui n'en peu plus de mentir a la terre entière. Le temps passe. Chaque soirs tu regarde le ciel, tu pense a ton pote, a tes rêve et aux siens, tu joues toujours le meme air a la guitare parce que s’était son préférer. Puis, un soir de pleine lune tu va dans un bars, tu le remarque tout de suite. Il te fais pensé a ton pote, et bien que tu te sens con tu l'aborde. Tu sombre. Tu l'aime, un peu plus chaque jours qui passe. T'aimes pas aimer, tu sais très bien que sa fini toujours mal. Il y viens souvent dans ce fameux bars alors toi aussi. T'y chante, tu le regarde a chaque fois que tu le fais. Et t'aimerais qu'un jour il comprenne que tout ses mots lui sont adresser.

Le temps passe. Tu n'oublies pas mais, t'as envies de croire que tout peux changer. Alors tu lui dit tout. Il a cinq ans de plus que toi mais, le pire dans tout ça c'est que tu t'en fou. Tu l'embrasses un soir. Il te répond. Ton cœur explose. Ton sang se glace avant de devenir bouillant, tu revis enfin. Ton corps a enfin le courage de te mener la ou tu le souhaites. Peu etre vers un rêve fou mais, t'as juste envies d'y croire, parce que c'est beau, parce que t'en a besoins. Tu oublies tout dans ses bras. T'es naïf. Tu le vois bien qu'il tiens a toi mais, que malgré ça il n'as pas les couilles de vraiment assumer, de vraiment le dire a haute voix. Il te le murmures juste. T'es jeune, idiot et sans lui tu te sens perdus. Alors t'acceptes de vivres ça avec lui, de cette façon meme si elle éloignes de plus en plus de tes rêves. tu te dis que sa viendra, que sa ne fais pas longtemps après tout. Non en fait tu le vois qu'il a la trouille. Tu joues juste a l'aveugles une semaine de plus.

Ta mère t’appelle. Elle est en larme. Elle voit sa vie défiler sous ses yeux. Elle la trouve fade cette vie. Alors tu le convainc ,ce connard, de venir la voir avec toi. de tenter d'assumer. Il le fait le temps d'une journée, il souris, il est gentil, trop pour que sa soit normal. Il disparais de ta vie sans un mot quelques jours plus tard. Tu comprend tout. Tu meurt une deuxième fois. Tu comprend que t'as étais con, qu'il a jouer avec toi, peu etre meme qu'il ta mentis tout ce temps en disant tenir a toi. Tu ne le dis a personne. Si l'on te demande ou ça en est entre vous, tu dit juste que vous n’êtes plus ensemble d'un commun accord. Tu préfère ça au fait de passer pour le mec le plus aveugles .. le plus naïf au monde. Le temps passe. Tu l'oublies un peu.

Tu continue de chanter. Cette fois tu ne le fais plus pour lui, meme pas pour ton pote d'enfance meme si lui pour le coup, tu lui a garder une place dans ta mémoire embrouiller. Tu chantes, tu en viendrais presque a ne plus dormir les nuits. Entre ton travail de barman et de serveur qui te vole tout ton temps, la musique n'arranges rien. sauf qu'elle deviens ton seul refuge. C'est a ton tour d’enchaîner les histoires sans lendemain, sans vraiment y croire. Tu formes enfin un vrai groupe. Ils deviennes ta deuxième famille. Vous étouffer dans cette ville. Tu oublies hier. Tu ne penses plus qu'a demain meme si il restes encore trop flou pour avoir totalement confiance en toi.

Tu la serre dans tes bras ta pauvre mère, ton père aussi sauf que lui a l'air plus soulager qu'autre chose. T'as jamais vraiment su si il tenais vraiment a toi ou si il faisait semblant de le faire pour etre comme tout le monde. Tu prend le train. Ils sont avec toi. Vos guitares envahissent les wagons. Vous riez comme des cons. Vous n'avais pas peur de vivre, ou en tout cas moins lorsque vous êtes ensembles. Tu t'es promis de ne plus jamais te laisser avoir par la vie, tu commence a en comprendre les règles de ce jeu dangereux meme si pour ça il t'auras fallu vingt longues années. Et encore, tu est encore bien loin de tout comprendre sur ce drôle de monde, bien plus que tu ne le penses.

Tu est a Lewis depuis six mois. La aussi tu bosse dans un bars, en plein centre ville. Tu continues de chanter, seul comme avec ton groupe. Vous vous faite un nom petit a petit. Tu appelles ta mère tout les jours. Ton père lui se contente de ce que ce petit bout de femme veux bien lui dire. Parfois elle lui mens. Elle te protège. Tu avances, tu ne peux pas dire que tu marche droit, que tu n'as pas encore des centaines de questions qui tournes en boucles dans ton crane mais, tu les chassent. Tu fermes les yeux, pour la bonne cause. Tu te fais connaitre de plus en plus. Tu ne penses plus a ce qui a faillis te détruire il y a des années. Tu commence enfin a grandir.