Tu claque la porte de chez toi, devant ta maison trois femmes d'âge mure t'arrête. Tu soupire et lui blasphème « Non je n’ai pas le temps pour Jesus Christ ! Lui il a jamais le temps pour moi alors ...» T'est as marre de ces conneries de fanatique qui attendent au coin de rue, et t'en as marre de cette ville. Tu avais décidé de faire un tour pour t'aérer l'esprit et de fumer pour combler un manque. Mais rien ne fais, tu reste a crans et énerver. Et la... Tu marche dans une jolie crotte de clébard « Ville de merde » Tu souffle la fumée que tu avais dans les poumons, l'air est tellement meilleur avec du tabac. Tu écrases ta cigarette et tu regarde au loin, dépiter d'être revenu. Mais heureux de l'avoir retrouver. Soudain, une allure, quelqu'un te semble familier. Que vient il faire dans ce trou a rat « Putain ! J'y crois pas » Tu reste un instant a l'observer, ce jeune homme est il vraiment celui auquel tu pense ? Pas d'hésitation, tu fonce en criant son prénom. Son nom de famille tu l'as oublier, tu est nul pour sa et tout le monde le sait. Tu regarde le jeune homme de bas en haut, il semble avoir perdu du poids mais pas de doute c'est bien lui. Maintenant que tu en ai sur, il faudrait engager la conversation, pour sa pas de problèmes. Tu lui donne une tape sur l'épaule, il ne t'avait pas entendu. Contrairement a tout les gens autour qui te fixe tel un fou ! C'est vrai que tu as crié, pauvre imbécile tu n’es plus a Dallas. Tu es de retour dans le trou du cul du monde, mais heureusement pour tout... Tout les fous sorte du même trou« Cameron, mon gars ! Tu fais quoi ici ?! Merde je savait même pas que t'habitais a Lewis !» Il l'avait surement mentionné au cours d'une conversation, mais tu as oublié. Trop défoncer pour t'en rappeler surement, pauvre drogué que tu es... Mais tu te rappelle que lui et sa petit ami vendait de la marchandise de très grandes qualités et qu'a Lewis... Personne be deal. Une ville de personne honnête, le paradis sur terre soir disant ? Ce serait plutôt l'enfer pour toi. Tu ne pourrais ni te piquer, ni fumer, ni avaler mais le pire, plus renifler... Rien a par de la morphine que tu piquerais a ton père dans la semaine. Il fallait faire quelques chose, tu n'allais pas passer un mois comme sa ? Un mois a supporter tout ces campagnards sans décodeur. Alors tu lui demande « Quoi de neuf ? Toujours dans les affaires ?» c'est con, t'as l'air d'un mec en manque a lui demander sa au milieu d'la rue, tu avais mis le mot affaire entre guillemets avec tes doigts pour qu'il comprenne bien ce que tu attends de lui. Tu attend qu'il te sauve la vie, a n'importe quel prix.

Tu le regarde le sourire aux lèvres, de haut en bas, tu remarque qu'il a changé. Cameron te semblait plus maigre qu'avant, plus sain mais vraiment fatiguer. Tu ne te souviens pas l'avoir vu a Lewis, en même temps il ne devait pas fréquenter les même personnes que toi, il ne devait pas tuer son temps avec des personnes ennuyeuse comme celle avec qui tu traine. Il te dit qu'il avait besoin de changer d'air, tu ris brièvement, car oui pour changer d'air Lewis c'étais le paradis, calme, ennuyeuse et finalement si petite « Comme le monde est petit » malheureusement il t'annonce qu'il n'as pas de poudre magique sur lui, tu soupire. Du fond du cœur tu espérais qu'il ai de quoi de faire passer le temps, qu'il aurais quelques choses pour te remonter le moral. Tant pis tu irais a Dallas quelques heures histoire de prendre ce qu'il te faut. Tu avais l'intention de faire une petite fête pour ton retour, inviter toute la ville même, plus pour les filles que pour autre choses. Le truc positif dans les petites villes c'est les fêtes, elles sont toujours animer d'histoire compliqué de ragots et d'embrouille en tout genre. Peut être louerais tu un club en ville pour pouvoir y recevoir tout le monde, tu y réfléchiras plus tard. Pour l'instant le manque ce fait ressentir et il te faut trouver quelques choses pour oublier, sinon bientôt tu te retrouveras a snifer du dissolvant « Oué... Mais en même temps comment veut tu que je supporte le gris et la tristesse de cette ville » tu n'avais jamais aimé Lewis, la moitié des gens qui vivent a Lewis ont toujours aimé cette ville, même les gens qui sont partie et que n'y sont pas revenu depuis longtemps. Mais toi, non, toi tu n'as jamais vraiment aimé vivre ici. Tu as toujours rêvé de plus grand, mais tu es toujours resté pour retrouver ta soeur et juste au moment ou tu étais parti d'ici, elle était revenu. « Non. C'est juste tu sais cette soirée pour les anciens et en même temps je suis venue voir ma famille » tu ne lui avais jamais parlé de ta soeur. D'ailleurs vous n'aviez jamais parlé de grand chose a part la drogue, tu lui en avais peut être parlé après tout peut être étais-tu trop défoncé qui sais ? Tu ne te souvenais de rien lorsque tu prenais toutes ces merdes. Alors comment s'en rappeler ? Tu regarde au loin et tu lui dis « Et toi ? Alors mon petit Cameron ? Que fais tu de tes journées ici ? »

Il se mit à marcher, tu le suis. Tu le suis parce que tu ne sais pas quoi faire d'autres. Tu ne sais pas où aller, ni qui aller voir. Mais aussi parce que tu l'aimes bien ce mec, il te demande une clope, tu lui tends le paquet avec une mise en garde « Tiens. Mais je dois te prévenir c'est dangereux pour la santé...» Tu lui donne une cigarette, et le briquet. Qu'est ce qui soudainement lui avait donné envie de fumer ? Surement le faite de te voir fumée, c'était aussi contagieux qu'un rhume l'envie de fumer. Sans crier garde le jeune homme te demanda pourquoi avec la vie que tu avais, tu avais besoin de prendre autant de stimulant, tu lui souris « Tu as oublié incroyablement séduisant » Un rire sincère s'échappe de ta bouche. Comment avait il pu oublier de mentionner ce physique de Dieu grec, que tu entretiens trois heures par jours ? Il n'avait pas le droit de l'oublier. Un peu prétentieux l'ami ? Oui mais tu t'en branle, un peu de confiance en toi n'as jamais tué personne que tu sache. Par contre ne pas en avoir « Mon ami » Tu inspire de nouveau sur la cigarette, comment expliquer a quelqu'un qui n'est pas toi... Comment tu fais pour être toi ? Parce que finalement, t'est assez complexe comme mec. L'envie te prends, sans savoir pourquoi de te confier a Cameron. C'est que tu l'aimes bien ce type, un brave gars « L'argent ne règles pas tout, et ne fais surtout pas le bonheur... Bien qu'il y contribue beaucoup » C'est vrai que ta famille est blindée, c'est comme ça. Tu est née privilégier, tu es fils unique maintenant et tu profite des avantages. Les avantages a plusieurs zéros dont te font dont tes parents chaque fin de mois, ces avantages qui paye ton train de vie démesurée, tes bouteilles de gin, la merde en poudre que tu sniffe et les séances de massage chez la thaïlandaise qui finisse en orgie. D'un coté oui, l'argent t'apporte un peu de bonheur, éphémère et finalement si fade au bon d'un moment « Si je reste clean. Je pense, si je pense je déprime... Et la déprime... Tu vois non ?» Tu écrases ta clope au sol, c'était exactement ce que la déprime te ferais. Elle t'écraserait comme une simple cigarette fumée a l'extrême, elle te bousillerait jusqu'a ce que tes tripes colorent le sol. Mais la déprime tu l'emmerde ! Tu te drogue pour oublier, pour assumer et pour continuer, parce que finalement. La drogue c'est ton carburant. Sans elle t'est capable de rien, sans elle tu n’es plus Jules mais juste un pauvre type de Lewis. « Je donnerais tout ce que j'ai aujourd'hui, l'argent, le travail et les femmes... Pour avoir cinq minutes de bonheur » Et tu le pensais vraiment, Satan pouvait t'emporter dans ses putains de flammes la minute suivante. Tant que toi, tu y avais le droit a tes cinq minutes de bonheurs. Pas n'importe lesquels bien sur, tu ne les gâcherais pas avec une vulgaire prostituer et encore moins avec quelqu'un que tu ne connaitrais pas non. Tu offrirais ton monde pour revoir ta petite sœur, son sourire et ses yeux. Ton monde contre elle, si c'était le prix a payé alors que le diable t'emporte.